Nous sommes tous réunis et solidaires pour soutenir les familles du foyer Sonacotra « les Acacias » à Vénissieux, puisque en ce jeudi 10 avril, elles allaient se retrouver à la rue, sans aucune solution concrète de relogement.
Je rencontre Maria, qui est en France depuis 6 ans, et qui s’est retrouvée en juillet 2007 à la rue, avec ses enfants « à traîner à droite à gauche, de foyer en foyer », et qui reste très préoccupée par la situation actuelle. Elle me parle de cette France « terre d’asile, pays des droits de l’homme » qui portait tous ses espoirs d’une vie meilleure, « stable », surtout pour ses enfants.
Je suis face à une personne désemparée, qui se sent humiliée, « nous sommes considérés comme des moins que rien…dormir sur des lits de camps en France en 2008…vous vous rendez compte ? » et qui se demande si le fait d’être sans papier, aujourd’hui, en France, c’est un crime. « Là mes enfants sont à l’école, avec la peur au ventre ».
J’échange quelques mots avec Thierry, travailleur social, qui intervient depuis novembre dans le foyer, il fait un réel travail de proximité, coordonne, organise, vérifie que les enfants vont bien à l’école tous les matins. Lui non plus ne sait pas ce qui va se passer, il évoque des « demi solutions » mais rien de réellement concret, que du temporaire…
Pourtant, c’est l’Etat qui est en position d’hors la loi dans le cadre de l’application de l’article 4 de la loi DALO, nous ne pouvons que réagir activement afin que la loi soit appliquée et que des solutions adaptées soient mises en place, des solutions durables et concrètes pour les populations précaires de Lyon, et qu’un moratoire des fermetures d’hébergements d’urgence soit obtenu.
Je rencontre Maria, qui est en France depuis 6 ans, et qui s’est retrouvée en juillet 2007 à la rue, avec ses enfants « à traîner à droite à gauche, de foyer en foyer », et qui reste très préoccupée par la situation actuelle. Elle me parle de cette France « terre d’asile, pays des droits de l’homme » qui portait tous ses espoirs d’une vie meilleure, « stable », surtout pour ses enfants.
Je suis face à une personne désemparée, qui se sent humiliée, « nous sommes considérés comme des moins que rien…dormir sur des lits de camps en France en 2008…vous vous rendez compte ? » et qui se demande si le fait d’être sans papier, aujourd’hui, en France, c’est un crime. « Là mes enfants sont à l’école, avec la peur au ventre ».
J’échange quelques mots avec Thierry, travailleur social, qui intervient depuis novembre dans le foyer, il fait un réel travail de proximité, coordonne, organise, vérifie que les enfants vont bien à l’école tous les matins. Lui non plus ne sait pas ce qui va se passer, il évoque des « demi solutions » mais rien de réellement concret, que du temporaire…
Pourtant, c’est l’Etat qui est en position d’hors la loi dans le cadre de l’application de l’article 4 de la loi DALO, nous ne pouvons que réagir activement afin que la loi soit appliquée et que des solutions adaptées soient mises en place, des solutions durables et concrètes pour les populations précaires de Lyon, et qu’un moratoire des fermetures d’hébergements d’urgence soit obtenu.
Laetitia Liquet
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